L’Histoire de la mise en oeuvre des URPS
En 1993, Bernard Kouchner crée les Unions Régionales de Médecins Libéraux (URML), des assemblées élues par leurs pairs, afin d’améliorer le dialogue entre les médecins libéraux et les institutions.
Constituées de deux collèges, spécialistes et généralistes, elles avaient pour fonction de « contribuer à l’amélioration de la gestion du système de santé et à la promotion de la qualité des soins » (Loi n°93-8 du 4 janvier 1993).
En 2009, Roselyne Bachelot avec la loi Hôpital Patient Santé Territoire (HPST) élargit le concept aux autres praticiens de santé libéraux en créant les Unions Régionales de Professionnels de Santé (URPS).
Dans chaque région sont mises en place
- Les URPS médecins, équivalentes des URML, contenant alors 3 collèges (collège 1, composé de médecins généralistes – collège 2, composé de praticiens ayant un plateau technique lourd avec des problématiques spécifiques concernant chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens – collège 3, composé des autres spécialistes)
- Les URPS pharmaciens libéraux, chirurgiens-dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes. Ces URPS, qui ont un effectif supérieur à 20 000 professionnels, ont des représentants élus,
- Les URPS biologistes, sages-femmes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes, dont les effectifs sont inférieurs à 20 000 professionnels, ont leurs représentants désignés par les organisations syndicales.
Des interlocuteurs représentatifs
Dans le cadre de la loi HPST, amendée par la loi Fourcade en 2011, les URPS ont pour vocation d’être des interlocuteurs représentatifs des professionnels de santé libéraux dans les relations avec le partenaire institutionnel qu’est l’Agence Régionale de Santé (ARS).