L’IA … Demain …
Lorsque les premiers téléphones portables sont sortis dans les années 1990, aurions-nous imaginé qu’aujourd’hui nos smartphones soient des mini-ordinateurs, nous permettant d’appartenir à de multiples communautés d’échange, de faire des achats, de suivre l’actualité locale et mondiale, de rechercher des réponses à n’importe quelle question, de prendre des photos, de jouer, etc… et même plus encore, de téléphoner !
Il y a bien sûr des zones d’ombre mais globalement le bilan de son usage est positif. On aurait du mal à s’en passer même si de temps en temps se déconnecter peut-être reposant et salutaire.
Avec l’Intelligence Artificielle, on est dans une situation similaire. Nous avons du mal à imaginer l’ensemble des usages qui nous seront utiles demain, mais aussi des zones d’inconnu, des zones d’inquiétude rationnelle ou irrationnelle du pouvoir des algorithmes, de machine learning.
Par ailleurs, nous avons déjà des usages d’IA dans nos pratiques en imagerie, dans nos instruments d’examen connecté, dans nos recherches bibliographiques : Voir le retour d’expérience du Dr Philippe Arramon-Tucoo, Radiologue
Nous avons abordé la réflexion sur ces usages, sur les enjeux éthiques, médico-légaux avec deux intervenants lors d’une conférence en ligne : le replay est disponible.
Reste que l’IA sera un outil au service du médecin mais ne le remplacera pas. L’IA ne supprimera pas le dialogue singulier avec nos patients, l’IA ne dégagera pas notre responsabilité professionnelle dans l’organisation de la prise en charge diagnostique thérapeutique de son patient, et encore moins médico-légale.